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Zoom sur la rénovation après sinistre

Un sinistre est défini comme étant un événement catastrophique soudain qui cause des pertes matérielles et humaines. Il peut, par exemple, s’agir d’un incendie, d’une inondation, d’une tempête… Il ouvre droit à un dédommagement par l’organisme assureur destiné à financer une partie des travaux de remise en état du bâtiment détruit. Dans cet article, nous allons justement nous focaliser sur les points essentiels à connaître sur la rénovation après sinistre.

Prendre contact avec l’assureur après la survenue du sinistre

Afin de couvrir les dommages éventuels engendrés par un sinistre, on recommande fortement au propriétaire d’un logement ou d’un immeuble commercial la souscription d’un contrat d’assurance habitation. Si cette police d’assurance contient des clauses relatives à la couverture des biens contre l’incendie, les dégâts des eaux et le vol, la garantie catastrophes naturelles est incluse automatiquement.

On compte parmi les catastrophes naturelles :

• la sécheresse ;
• les inondations ;
• le glissement et l’affaissement de terrain ;
• les avalanches ;
• les tremblements de terre ;
• les coulées de boue ;
• l’action mécanique des vagues.

À savoir, l’assurance catastrophes naturelles n’est déclenchée que suite à un constat par arrêté interministériel publié dans le Journal Officiel. Le propriétaire du bien immobilier endommagé dispose d’un délai de 10 jours pour contacter son assureur et prétendre à une indemnisation. Il doit fournir un descriptif et la nature des dommages subis ainsi qu’une liste exacte du matériel perdu ou abîmé. Pour démontrer la véracité des informations fournies, il doit présenter des pièces justificatives telles que des factures, des photographies…

L’organisme d’assurance envoie un expert en sinistre sur les lieux pour déterminer et évaluer les travaux à faire.

Faire appel à une entreprise de rénovation

L’assurance va proposer à l’assuré un entrepreneur partenaire pour effectuer les travaux de remise en état de son logement. Cependant, il n’est pas contraint d’accepter la proposition. Il a le droit de chercher lui-même un professionnel de la rénovation. D’ailleurs, il est même conseillé de faire une comparaison des soumissions des entrepreneurs afin de trouver le meilleur rapport qualité-prix.

Une fois l’entrepreneur choisi, il faudra réviser le devis des travaux et déterminer de manière plus claire leur étendue. En effet, le chantier ne peut pas débuter tant que les modalités du projet de rénovation ne sont pas approuvées par l’organisme assureur.

Nettoyer les lieux avant le début du chantier de rénovation

On tient d’abord à préciser que le propriétaire est tenu de prendre les dispositions nécessaires afin de limiter au maximum les dégâts ultérieurs au sinistre. En cas d’inondation, par exemple, il devra évacuer rapidement l’eau stagnante. L’humidité risque d’engendrer des fissures sur l’ensemble du logement.

Selon la nature du sinistre, l’entrepreneur peut procéder à l’assèchement, à l’élimination des odeurs persistantes ou bien à la décontamination du logement. Le but est d’assainir les lieux afin que les occupants puissent retourner vivre dans un environnement favorable à leur santé.

Une fois le nettoyage achevé, le professionnel du bâtiment commence les travaux de rénovation après sinistre. C’est aussi une bonne occasion de porter une amélioration à sa maison : changement de revêtement de sol ou mural, de tuiles, de charpente, remplacement de meubles de cuisine, renforcement de l’isolation ou de l’étanchéité… Bien sûr, l’assurance ne prend en charge que les dommages subis durant le sinistre. Les travaux en dehors de ceux-ci seront aux dépens du propriétaire. Néanmoins, il faut noter qu’il peut bénéficier de certains crédits d’impôts et d’aides octroyés par l’État.

S’assurer du bon achèvement des travaux

Le propriétaire du logement est en droit de suivre l’avancée des travaux même s’il a décidé de faire intervenir un entrepreneur proposé par son assureur. En cas d’insatisfaction du résultat, il peut le mentionner dans le document d’approbation et demander à ce qu’une partie du montant d’indemnisation soit retenu en vue de la réparation des malfaçons. C’est même dans cette optique qu’on recommande au propriétaire de ne pas signer une cession de créances à l’adresse de l’entrepreneur avant qu’il ne soit totalement satisfait des travaux.

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