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Peut-on faire appel à un cordiste pour les travaux de toiture ?

La toiture fait partie des éléments les plus fragiles de la maison. De ce fait, il est important d’en prendre soin au quotidien. Qu’il s’agisse d’une toiture en tuiles, en ardoise, en béton ou encore en métal, aucune n’échappe à l’attaque des éléments extérieurs et à leurs effets. D’ailleurs, la prolifération de la mousse est une véritable catastrophe pour les propriétaires. Pourtant, accéder au toit sans y être habilité est risqué. En effet, effectuer des travaux en hauteur demande un équipement spécifique et un certain savoir-faire technique que seul, un cordiste possède.

 

Le cordiste : un métier en altitude

Aussi connu sous le nom de « travailleur des travaux temporaires en hauteur au moyen de cordes », « travailleur acrobatique » ou encore de « travailleur d’accès difficile », le cordiste est une personne chargée d’effectuer des travaux en hauteur difficile d’accès. C’est l’un des métiers les plus dangereux du BTP. Les dernières statistiques font état d’une dizaine de morts et d’une cinquantaine de blessés par an.

Généralement, un cordiste est employé par une entreprise spécialisée dans les travaux spéciaux ou le nettoyage, mais peut aussi exercer en statut libéral. L’accès au métier est facile et le secteur ne cesse de s’agrandir, permettant aux jeunes de se trouver rapidement un emploi.

Voici les principales missions de ce travailleur acrobatique :

  • La construction, la restauration et la rénovation de toitures ;
  • Le nettoyage et la maintenance des équipements et/ou des engins en hauteur ;
  • La peinture des bâtiments;
  • La mise en place des matériels électrique ;
  • Le montage de filets de protection anti-éboulement ;
  • L’élagage et/ou l’abattage.

 

Le cordiste : un métier exigeant

L’exercice du métier de cordiste professionnel demande des compétences et des connaissances spécifiques. En outre, cette profession est interdite aux personnes souffrant de vertige.

Les études et les formations :

  • CAP ou un Bac Pro dans le domaine du BTP ;
  • CQP cordiste ou un FCIL.

Les connaissances :

  • La maîtrise des 3 méthodes de déplacement sur cordes ;
  • Etre spécialisé dans un domaine annexe à l’emploi (maçon, couvreur, peintre de bâtiment, etc.).

Les qualités :

  • Une bonne condition physique ;
  • La capacité à travailler en équipe ;
  • De la concentration et de la rigueur ;
  • De la prudence ;
  • La capacité de garder son sang-froid ;
  • Appréciant les challenges.

Bon à savoir :

Obtenir un certificat de Sauveteur Secouriste du Travail (SST) peut devenir un atout de taille dans le CV d’un cordiste au vu des risques encourues dans l’exercice du métier.

 

Le cordiste : un métier d’avenir

Au vu des nombreuses infrastructures urbaines en cours de construction, la profession de cordiste détient encore de longs jours devant elle. Par ailleurs, de plus en plus de start-ups se lancent dans le domaine. Depuis 2018, il a été enregistré pas moins d’une centaine de sociétés de travaux difficiles d’accès en Europe et plus de 1 000 à travers le monde. Une preuve qu’investir dans ce secteur peut être fructueuse à l’avenir.

Il est également à noter que le salaire moyen d’un travailleur en hauteur est attractif : 1 700 et 3 000 € brut par mois au départ. Bien entendu, cette rémunération dépend de la compagnie qui embauche, de sa renommée ainsi que de sa valeur sur le marché. Toutefois, même un stagiaire est capable de gagner 2 000 € brut par moins sans avoir trop de charge de travail.

Enfin, concernant l’évolution de poste, un cordiste débutant peut devenir un chef d’équipe en quelques mois d’activités. Pour cela, il suffira de mettre en avant les qualités citées ci-dessus. Sinon, il est tout à fait concevable de monter une petite boîte de travaux en hauteur dans votre région si le marché n’est pas saturé.

 

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